20h52 CET
15/01/2025
D'abord assez facile, puis solide en fin de match, Brest a éliminé Nantes (2-1), mercredi, en seizième de finale de la Coupe de France, s'ajoutant un huitième à son calendrier déjà démentiel.
Avec Pierre Lees-Melou de retour sur le banc, aux côtés de quelques cadres ménagés, comme Ludovic Ajorque, Kenny Lala ou Marco Bizot, Eric Roy avait encore fait des choix forts avant le derby à Rennes, samedi, et le retour de la Ligue des champions dans une semaine.
Avec Patrik Carlgren dans les buts, à la place d'Anthony Lopes, Nantes a débuté avec 10 des 11 titulaires lors de la défaite 4-1 en championnat à Brest, mi-décembre.
Brest n'avait, lui, que cinq joueurs en commun avec cette victoire et pourtant, le scénario a été étrangement similaire pendant le premier acte.
Après un début sérieux des Nantais, les Finistériens ont trouvé l'ouverture à la même minute qu'en championnat, la 24e, Abdallah Sima -- possiblement hors-jeu au départ de l'ouverture de Brendan Chardonnet -- réalisant un trés bel enchainement pour se débarrasser de Nicolas Pallois et marquer de près (1-0).
Ils ont en revanche attendu la 34e minute, au lieu de la 27e, pour doubler la mise sur une tête de Chardonnet au deuxième poteau.
Le deuxième but aurait pu arriver un peu plus tôt si Romain Faivre n'avait pas raté son face-à-face avec Carlgren (32e) ou si Sima n'avait pas fracassé la transversale après un service génial du même Faivre (33e).
Comme mi-décembre Nantes a réagi en seconde période, mais manqué de précision devant le but pendant trop longtemps, à l'image de l'énorme occasion ratée par Johann Lepenant qui n'a pas trouvé le cadre, seul face aux buts à quinze mètres (73e).
C'est finalement l'entrée de la jeunesse des Canaris avec Dehmaine Assoumani et Herba Guirassy, puis Louis Leroux un peu plus tard, qui a vraiment réénergisé Nantes.
Un exploit personnel de Guirassy qui est passé entre Luck Zogbe et Mama Baldé, avant de voir sa frappe déviée par Edimilson Fernandes a permis à Nantes de s'offrir 10 dernières minutes de folie (2-1, 83e).
Mais à la 85e, Pedro Chirivella, seul dans les six mètres au second poteau, a réussi à rater le cadre de la tête après une déviation de Pallois sur corner et les rêves de 8e nantais se sont envolés avec le ballon dans le ciel brestois.