08h22 CET
12/12/2024
L'AS Monaco n'a pas tenu le choc à Arsenal (3-0), mercredi, une défaite remplie d'occasions manquées et d'erreurs défensives qui relègue le club de la Principauté parmi les barragistes après six journées en Ligue des champions.
Le score peut apparaître sévère pour des Rouge et Blanc, arrivés diminués par des blessures et suspensions, à Londres, et repartis avec le regret de leurs multiples balles de but ratées, notamment en seconde période.
Ils se sont, surtout, tirés plusieurs balles dans le pied défensivement, ce qui ne pardonne pas face aux "Gunners".
"On leur a fait trop de cadeaux", a constaté l'entraîneur Adi Hütter. "A ce niveau-là, c'est impossible de faire ces erreurs, ce n'est pas acceptable".
Au classement de la phase de ligue, Monaco sort du Top 8 qui lui assurait, au coup d'envoi, une qualification virtuelle en huitièmes de finale.
Pour retrouver ce précieux billet, il faudra batailler en janvier contre Aston Villa puis l'Inter Milan, deux des meilleures équipes actuellement dans la grande coupe d'Europe.
Arsenal fait partie de ce gotha-là, assurément, et il l'a encore montré mercredi avec un nouveau match sans but encaissé, le troisième en trois matches européens disputés cette saison à domicile.
Les Monégasques ont affiché de belles intentions d'entrée, mais ils auraient pu vite boire la tasse sans des arrêts de grande classe signés Radoslaw Majecki, de la jambe droite (25e) puis de la main gauche (28e), à chaque fois devant Gabriel Jesus.
- Saka partout -
La troisième occasion a été la bonne pour Arsenal.
L'arrière gauche Myles Lewis-Skelly (18 ans), titulaire pour la deuxième fois de sa jeune carrière, s'est joué de Maghnes Akliouche avant d'adresser une passe appuyée à Jesus. Le Brésilien a centré pour Bukayo Saka (34e, 1-0), laissé trop seul au second poteau.
Les approximations de la défense monégasque ont failli coûter cher, mais Martin Odegaard (39e) et Gabriel Martinelli (42e) ont manqué le cadre. Cela a comme regonflé le moral des Rouge et blanc, revenus tambour battant après la mi-temps.
Thilo Kehrer a été tout près d'égaliser de la tête sur coup franc (47e), Takumi Minamino a réchauffé les gants de David Raya (63e), et Breel Embolo a failli refroidir l'Emirates d'une frappe en pivot (65e).
Pour Monaco, les regrets viennent de ces occasions manquées. Car Arsenal, en face, n'est pas du genre à snober les miettes qu'on peut lui abandonner.
Kai Havertz a surgi sur une mauvaise passe de Mohammed Salisu, titulaire à la place de Wilfried Singo (suspendu), et poussé Majecki à dégager en catastrophe. Saka, en embuscade, a saisi l'offrande (78e, 2-0).
Les Monégasques ont bu le calice jusqu'à la lie quand Havertz a prolongé une frappe de Saka (88e, 3-0) à l'approche du coup de sifflet final.
Arsenal est troisième de la phase de ligue avec quatre victoires en six matches.