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Ligue Europa: l'OL finit en enfer chez Manchester (5-4)

00h22 CEST

18/04/2025

Lyon est passé du rêve au cauchemar jeudi à Old Trafford, fauché 5-4 au bout d'une prolongation où il a mené de deux buts, à dix contre onze, avant de laisser filer Manchester United en demi-finale de Ligue Europa.

Les "Red Devils" ont remporté une bataille épique, diabolique, historique et époustouflante face à des Lyonnais passés par toutes les émotions, jusqu'à la terrible désillusion de l'élimination.

L'OL a encaissé deux buts en première période, opéré une remontée fantastique en seconde, perdu son capitaine Corentin Tolisso sur carton rouge juste avant une prolongation infernale, où il a marqué deux buts avant d'en encaisser trois.

"On croyait que c'était déjà fini. Un match comme ça, c'est jamais fini, ici. On doit être plus exigeant", a réagi Malick Fofana sur Canal Plus. "Honnêtement je pense que c'est le match le plus incroyable de ma vie. Trois buts en cinq minutes...", s'est extasié Leny Yoro dans le camp opposé.

Le "Théâtre des rêves", surnom du mythique stade d'Old Trafford, s'est réveillé au coeur d'une saison morose pour l'actuel quatorzième de Premier League, qui n'a plus que la Ligue Europa pour enivrer ses supporters.

L'équipe de Ruben Amorim affrontera l'Athletic Bilbao le mois prochain, avec l'espoir de se hisser en finale et de décrocher, en cas de victoire, le précieux ticket qualificatif pour la Ligue des champions.

Pour la jouer la saison prochaine, les Lyonnais devront eux poursuivre leur mission en Ligue 1 après avoir effacé cette incroyable sortie de route dans le nord de l'Angleterre.

Rayan Cherki (105e, 3-2) et Alexandre Lacazette (110e, 4-2), sur penalty, ont bien crû offrir à leurs bruyants supporters un final de rêve, mais les Red Devils les ont envoyé en enfer avec un penalty de Bruno Fernandes (114e) et des buts de Kobbie Mainoo (120e) et Harry Maguire (120e+1).

Ces trois coups de poignard ont représenté l'ultime moment dramatique d'une rencontre qui en a connu de multiples tout au long d'une soirée à rebondissements, où chaque équipe a dominé l'autre à tour de rôle.

- Onana en première ligne -

Les Lyonnais ont d'abord péché par tendresse et naïveté, été pris en défaut par des longs ballons dans le dos, souvent, et peut-être été pris aussi, un peu, par l'enjeu d'un sommet qu'ils n'ont pas l'habitude de disputer.

Dix minutes ont suffi à Manchester pour punir les visiteurs, surpris par une ouverture sautée de Noussair Mazraoui en direction de Bruno Fernandes, un bon contrôle orienté de Rasmus Hojlund puis un centre en retrait du Danois vers Manuel Ugarte, laissé seul (10e, 1-0).

Sur un long ballon, encore, Maguire a trouvé Diogo Dalot dans la surface, le Portugais a mis son corps en opposition devant Nicolas Tagliafico et déclenché, en tombant, un tir entré avec l'aide d'un poteau (45e+1).

Le même Dalot avait adressé plus tôt une passe longue distance calibrée pour le capitaine Fernandes, auteur d'une sublime volée sur la barre transversale (36e).

Et contrairement au match aller, où Andre Onana avait fauté deux fois sur les buts lyonnais (2-2), le gardien camerounais s'est longtemps montré intraitable quand les Français sont parvenus à créer le danger.

Il a marqué son territoire avec une sortie autoritaire, poing en avant (17e), il a claqué une tête de Paul Akouokou (22e) après un corner de Rayan Cherki, et mis fin à une chevauchée dont le dribbleur français a le secret (32e).

En seconde période, il était encore là pour écarter une frappe en pivot de Corentin Tolisso (54e) et un missile d'Ainsley Maitland-Niles (75e).

La pression était pourtant énorme sur lui, après une polémique ayant précédé le match aller (il avait jugé son équipe "meilleure" que l'OL), ses erreurs au Groupama stadium et sa mise à l'écart le week-end dernier en championnat, officiellement pour lui permettre de s'oxygéner.

Les supporters lyonnais l'ont copieusement sifflé et insulté dès les premières minutes, et le gardien est venu célébrer l'ouverture du score devant eux, avec un geste chambreur et une petite danse.

Le parcage visiteur a retrouvé toute sa voix quand Tolisso (71e, 2-1) et Nicolas Tagliafico (78e, 2-2) ont remis l'OL à flots. Mais il s'est éteint au bout d'une nuit finalement tragique.

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